Maigrir avec le végétalisme

Le végétalisme est un mode d'alimentation excluant tous les produits d'origines animales. En conséquence, la viande, le poisson, les crustacés, le lait, les œufs et le miel sont proscrits. À ne pas confondre avec le régime végétarien, plus permissif, qui n'interdit que la chaire animale. Les intérêts d'une telle alimentation sont multiples.

De nombreux effets positifs sur la santé

Si je vous demandais de noter, sur une échelle de 0 à 100, la probabilité que la matière soit constituée d'atomes, il est probable que vous répondriez 100.
L'avez-vous constaté de vos propres yeux ? Probablement pas. Cette certitude vient de personnes faisant autorité dans le domaine de la physique et il n'y a aucune raison de remettre cela en cause.

Vos croyances en matière de santé se sont forgées de la même manière. Malheureusement, en nutrition, la vérité n'est pas aussi facilement mesurable et il est possible d'interpréter / d'orienter de nombreuses façons les études et expériences menées. Les lobbies ne s'en privent pas et celui auquel nous sommes enclins à faire le plus confiance, j'ai nommé l'AFSSA, est une inqualifiable imposture.

Pour ne donner que deux exemples, je conseille à tous la lecture de ces articles : le scandale de la créatine et les OGM. À vous de choisir si cet organisme opaque et douteux mérite votre confiance.

De nombreuses études démontrent que le végétalisme est bon pour la santé. En 2003, un rapport de l'association américaine de diététique a conclu qu'un régime végétalien était adapté à tous les stades de la vie (pendant la grossesse, l'allaitement, la petite enfance, l'adolescence, etc.). Quelques années plus tard, est sorti en France le rapport Campbell qui est certainement l'ouvrage le plus convaincant sur le sujet. Des études en laboratoires et des observations menées sur des populations végétaliennes ou quasi végétaliennes ont permis d'amasser un nombre de données comme jamais auparavant. Les conclusions qui en ont découlé sont sans appel et prouvent qu'un végétalien est en meilleure forme qu'un « omnivore » et qu'il a moins de chance de contracter une maladie grave.

Si vous désirez en savoir plus sur le sujet, je vous conseille d'aller faire un tour sur le site de l'association végétarienne de France et plus spécialement de lire les fiches nutritions à droite de cette page qui feront disparaitre vos idées reçues sur le végétalisme et ses improbables carences.

Un meilleur contrôle du poids

Quelle que soit la nourriture, le volume total ingéré est toujours le même. C'est en tout cas, ce qu'affirment plusieurs études menées sur la densité calorique. La densité calorique est le nombre de calories disponible en fonction de la quantité. Par exemple, le chocolat noir a une densité calorique dix fois supérieure à une pomme (environ 550 calories contre 55 calories pour 100 grammes).

La sensation de satiété est donc liée à la quantité. Cela signifie donc que vous pouvez très bien continuer à manger autant sans avoir faim et ingérer un nombre de calories largement moins important. Évidemment, le type de nourriture offrant la plus faible densité calorique est la nourriture végétale.

De plus, toutes les calories ne se valent pas. La nourriture d'origine animale est riche en mauvaises graisses. De plus il y a glucides et glucides. Le sucre raffiné est une des causes du surpoids et de l'obésité alors que les sucres naturels contribuent à maintenir un poids idéal.

Une diminution du besoin de stimulation

L'idée de passer à une alimentation végétalienne a probablement suscité une forte réaction en vous. Avant même d'avoir pu faire un éventail de toutes les possibilités gustatives qui s'offrent à vous, il y a de fortes chances pour que vous ayez pensé « impossible », « je ne peux pas » ou « j'aime trop tel ou tel aliment ». Vous êtes vous déjà demandez d'ou venait cette réponse en pilote automatique ?

La nourriture moderne est extrêmement addictive. Est-il difficile de concevoir que vous n'aimez pas vraiment un aliment, mais en avez juste besoin à la manière d'un alcoolique qui dit trop aimer l'alcool ? D'un point de vue biologique, il est prouvé que le plaisir ne provient pas de ce que vous ingérez, mais des endorphines (hormones du plaisir) libérées par votre cerveau. Dès lors, le chocolat n'est qu'un stimulus, un moyen pour que votre cerveau consente à vous donner une récompense. Le stimulus peut très bien être remplacé par un autre à condition de se libérer de l'addiction engendrée préalablement. La première étape pour atteindre la « liberté alimentaire » est d'accepter que votre relation à la nourriture n'ait rien de sentimental, mais relève simplement du besoin.

Une étude menée par des chercheurs américains a prouvé que les mêmes mécanismes du cerveau entraient en jeu avec la consommation de « junk food » et de drogues.

Bien débuter en trois étapes

Changer d'alimentation n'est pas une chose simple. La pression sociale vient facilement à bout des moins motivés et la peur d'une mauvaise santé vient boucler la discussion. Pour ceux qui décident se surmonter ces obstacles (car ce ne sont rien d'autre que des obstacles), il faudra également changer ses habitudes pour en adopter de nouvelles.

Étape 1 : Se libérer de ses addictions
C'est certainement l'étape la plus difficile, mais également la plus importante. Si une force invisible vous pousse vers le fast food le plus proche de chez vous, combien de temps pourrez-vous résister à la tentation ? Vivre en étant rempli de frustration n'est pas sain. Vous ne devez pas accepter cette idée. La meilleure chose à faire est de s'émanciper de ses désirs les plus nuisibles.

Dans notre société, nos experts de l'alimentation (les nutritionnistes) sont incapables d'aider une personne à se libérer de ses addictions. La seule solution qu'ils ont trouvée est de laisser leurs clients s'octroyer « une dose » comme un drogué de temps à autre. Un morceau de chocolat par ci, un croissant par là… et c'est la rechute.

Ayant été moi-même incapable de tenir un régime plus de 48 heures, j'ai fait mes propres recherches en espérant trouver une solution adéquate : le végétalisme.

Cette personne a testé et est maintenant végétalienne. Il s'agit simplement de faire l'expérience de ce style de vie sur une certaine période. Elle a choisi de le rester de son plein gré, en voyant tous les bénéfices que cela lui apportait.

Étape 2 : Réapprendre à cuisiner
La plupart des gens ne savent pas cuisiner un plat végétalien. La société ne nous y encourage pas. Si vous aimez la cuisine, il est temps d'expérimenter de nouvelles choses. Des sites comme cuisinez-végétalien, plaisirvegetal ou macuisinevegetalienne vous aideront à faire le bonheur de vos invités.

L'alimentation vivante, à base d'aliments crus, est également très bonne. En vous y intéressant de près, vous découvrirez des plaisirs insoupçonnés. Si vous n'aimez pas cuisiner, il est toujours possible de faire vos courses dans un magasin bio. Il y généralement une grande diversité de produits à base de tofu, de seitan, etc.

Étape 3 : S'ouvrir à de nouveaux horizons
En vivant confiné dans une réalité où le kebab est quelque chose de « cool » et où manger un steak fait de vous un puissant et majestueux carnivore, comment être heureux et fier d'être végétarien/végétalien ? Voici quelques conseils, à prendre où à laisser en fonction de vos envies…

  • Participer à des rassemblements : En France, les deux plus grands rassemblements de végétaliens/végétariens sont le Paris vegan day et la veggie prise. C'est l'occasion de rencontrer du monde et de célébrer qui nous avons choisi d'être.
  • S'intéresser à la nutrition : Mettez quelques blogs dans vos favoris, lisez des livres, etc.
  • Se rapprocher des animaux : Militez, Å“uvrez pour une association, faites du bien… Sauf si vous préférez ça.

Mickael Brestelles.

A propos de l'auteur

Amélie, diététicienne, coach sportif, pratiquante de fitness de longue date. Bénéficiez gratuitement de mes conseils et retrouvez rapidement votre poids idéal !

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