Publié le 14/04/2024

Maigrir : aspect psychologique

Régime Psycho

De nombreuses personnes désirent perdre du poids, par soucis esthétique ou pour retrouver la santé. Avant d'entamer un régime, il faut se poser les bonnes questions pour ne pas faire n'importe quoi. La clé pour maigrir, c'est la motivation. Mais l'aspect psychologique est aussi très important. Découvrez tous nos conseils pour bien définir votre objectif et rester motivé tout au long du régime.

Motivation et perte de poids

Si vous vous êtes décidé à perdre du poids, vous savez sans doute que le plus dur va être de garder la volonté pour aller jusqu'au bout. La motivation est l'un des facteurs les plus importants dans un régime. De nombreux obstacles peuvent se présenter et la flamme enthousiaste, qui vous a poussé à entamer votre régime, peut s'essouffler, vous laissant vulnérable face aux tentations d'abandon. Pourtant, la motivation se travaille et il existe divers moyens de la conserver. En voici la liste des plus efficaces.

Définissez des objectifs !

La première chose à définir, avant d'entreprendre un régime, ce sont les objectifs. En général, votre but se résume sans doute à cette phrase : « je veux maigrir ». Très bien, mais maintenant, il faut définir combien de kilos vous voulez perdre et en combien de temps. Cette technique permet de concrétiser votre régime et de le fixer dans le temps afin de conserver constamment un objectif en vue.

Bien sûr, il n'est pas question de fixer un objectif irréalisable, il faut rester réaliste. « Je veux perdre 4 kilos en 3 mois » est un objectif tout à fait correct. Par contre, « je veux perdre 10 kilos en une semaine » ne l'est pas. Vous pouvez fonctionner par étape en fixant un premier objectif, puis en fixer un autre lorsque vous aurez atteint le premier.

Surtout, votre objectif ne doit pas vous obliger à suivre un régime draconien, beaucoup trop restrictif en calories ou qui impose de prendre des produits laxatifs. Vous ne feriez que mettre votre santé en danger et créer un effet yo-yo. Un régime correct doit être légèrement hypocalorique et permettre une perte de poids légère chaque semaine.

Groupe soutien régime

Planifiez !

Inutile de se lancer dans l'inconnu car vous risqueriez de vous y perdre. Un régime se planifie, en préparant à l'avance ce que vous allez manger et l'activité que vous allez pratiquer. Ainsi, non seulement, vous disposerez de repères rassurants, mais vous éviterez les écarts. Il n'y aura plus de question à se poser à l'heure du repas. Alors que si cette heure arrive, que vous ne savez pas ce que vous allez manger et que rien n'est prêt, vous serez soumis à la démotivation et à la tentation de manger n'importe quoi.

La planification est un gage de succès. Ce qui ne veut pas dire que, de temps en temps, vous ne pouvez pas vous laissez aller. Un repas bonus de temps en temps, une soirée arrosée, cela vous donne l'occasion de relâcher la pression et de vous faire plaisir. Tant que cela ne devient pas une habitude, il n'y aura pas de conséquence négative sur votre régime. Au contraire, vous y gagnerez en motivation puisque vous vous sentirez moins frustré.

Partagez votre aventure !

Faire un régime tout seul, cela peut être assez triste. C'est pourquoi, il peut être rassurant et motivant de trouver une personne avec qui le suivre. En vous soutenant mutuellement, vous pourrez conserver une volonté plus stable. Si l'un des partenaires flanche, l'autre est là pour le pousser et lui montrer l'exemple.

Si vous vous êtes tout de même lancé dans un régime sans partenaire pour vous accompagner, il est très important que votre entourage soit averti de vos objectifs et qu'ils soient là pour vous soutenir. Avoir une oreille attentive et compatissante est un vrai plus pour rester motiver. Si votre famille et vos amis vous écoutent et vous encouragent, la sensation d'isolement sera moins forte.

Gardez un œil sur vos progrès !

Au cours de votre régime, votre motivation peut flancher. Pour l'entretenir et la relancer, rien de tel que de vous rendre compte de vos progrès. Pour cela, il y a plusieurs moyens. La première est évidemment de vous peser et de prendre vos mesures afin de les comparer à celles des débuts du régime. Ainsi, vous vous rappellerez le chemin parcouru en sachant qu'il est possible de continuer à avancer dans la même voie.

Un autre moyen, encore plus efficace, c'est de prendre des photos de vous. Soit grâce à un miroir, soit grâce à l'aide d'une autre personne. Photographiez-vous de face et de profil avant d'entamer votre régime. Puis, toutes les semaines ou tous les mois, prenez de nouvelles photos exactement dans la même position et, si possible, avec la même lumière. Au fil du temps, la différence entre les premières images et les dernières que vous aurez prises sera de plus en plus flagrante. En les comparant, vous pourrez ressentir de la fierté devant le travail accompli. Cette nouvelle bouffée de motivation devrait alors vous permettre de continuer votre régime. Vous voudrez aller jusqu'au bout pour brandir la photo finale, celle qui incarnera la réalisation de votre objectif.

Régime : Les questions à se poser

De nombreuses personnes désirent perdre du poids, soit parce qu'elles se sentent mal dans leur corps, soit parce qu'elles savent que leur condition peut être préjudiciable à leur santé. Quelques fois, c'est un médecin qui est à l'origine de cette décision. Mais, quelle que soit la raison, entamer un régime pour perdre du poids doit être précédé d'une remise en question. Adopter une diète hypocalorique et se remettre en forme n'est pas une décision anodine et il faut y être préparé.

Certains, plus mal en point que d'autres, devront commencer très progressivement. D'autres, n'ayant jamais pratiqué de sport, devront faire attention à ne pas brusquer leur corps. Avant de commencer, il faut donc se poser les bonnes questions pour ne pas faire n'importe quoi.

Est-il nécessaire que je perde du poids ?

Tout dépend de votre situation. Il faut déterminer si ce questionnement vient d'une souffrance psychique, car vous vous trouvez trop gros(se), ou si c'est plutôt une souffrance physique, car votre poids vous empêche de vivre correctement et met en danger votre santé.

Maigrir avant-après

Dans le premier cas, il est évident qu'avoir un surpoids peut peser sur le moral. Mais, s'il faut faire un régime, c'est avant tout pour se plaire et non pour plier devant les diktats de la mode ou les mauvaises langues. Attention également à ce que cette décision ne provienne pas d'un problème psychologique comme l'anorexie mentale.
Dans le second cas, il est évident que, si votre poids vous empêche de vous déplacer sans être essoufflé ou avoir mal aux articulations, il vaut mieux agir. De plus, un surpoids trop important peut peser lourd sur la santé et il est alors bénéfique de perdre du poids.

Quelles quantités de kilos faut-il que je perde ?

Déterminer le poids idéal à perdre n'est pas facile. Pour une personne qui ne doit se débarrasser que de quelques kilos en trop, il suffit de s'arrêter quand le résultat est satisfaisant sans aller dans l'extrême inverse, c'est-à-dire la maigreur. Pour celles qui ont un surpoids plus important, il vaut mieux consulter un médecin ou un nutritionniste pour établir un objectif réaliste, qui ne mettra pas la santé en danger. Il sera toujours temps, plus tard, de voir avec eux s'il est envisageable de perdre un peu plus.

Combien faut-il que je mange de calories ?

Cela est fonction du poids de départ, de la taille, du sexe, de l'âge ainsi que de l'activité. C'est donc un chiffre qui est personnel à chacun. Il est d'abord important de calculer les besoins de base de votre organisme, c'est-à-dire le nombre de calories dont votre corps a besoin pour effectuer vos activités quotidiennes et maintenir ses fonctions vitales. Il sera ensuite nécessaire de manger un peu en dessous de ces besoins pour que le corps puise dans ses réserves énergétiques. Pour vous aider, il est possible de trouver des calculateurs en ligne, de consulter un médecin ou un nutritionniste.

Quels sont les aliments à privilégier ?

En général, il faut adopter une alimentation saine qui fait la part belle aux fruits et légumes. Il faut privilégier les viandes maigres ainsi que le poisson et limiter l'apport de féculents et de graisses saturées. Mais, si vous souffrez de pathologies particulières, il vaut mieux demander au médecin quelle alimentation adopter pour éviter de l'aggraver.

Le sport est-il indispensable ?

Pratiquer une activité physique est plutôt conseillé et ce, pour deux raisons. Premièrement, elle permet de brûler plus de calories et donc de maigrir plus efficacement. Deuxièmement, elle favorise le développement musculaire qui augmente le métabolisme. L'organisme consomme alors plus de calories et il est plus facile de maigrir. De plus, un corps musclé est souvent plus esthétique. Cependant, si vous n'êtes pas sportif ou avez un surpoids conséquent, il vaut mieux s'y mettre doucement, avec des activités peu intenses.

Les médicaments ont-ils un lien avec mon poids ?

Certains traitements peuvent être responsables d'une prise de poids. Pour le savoir, vous devez consulter votre médecin qui vous aidera à décider s'il est nécessaire de faire un régime. Si le traitement est passager, les kilos pourront très bien disparaître d'eux-mêmes après l'arrêt des médicaments.

Faut-il que je prenne des médicaments pour maigrir ?

Ce ne doit pas être la première solution à envisager. Il est primordial de comprendre que la perte de poids passe obligatoirement par une diète équilibrée et de l'activité physique. Les médicaments doivent être réservés à des cas extrêmes, quand tout a déjà été tenté. Il faut savoir que ces médicaments ont des effets secondaires et qu'ils sont rarement anodins pour la santé.

L'opération chirurgicale est-elle une solution pour moi ?

L'opération doit être la dernière option à adopter. Seuls les médecins sont aptes à décider s'il faut en arriver là. Avant de se lancer dans cette décision, il faut déjà avoir essayé sérieusement de maigrir avec une diète et du sport. Une opération comporte toujours un risque et elle n'éduque pas sur la façon de manger. Elle ne peut pas entièrement remplacer la volonté de maigrir. De plus, l'acte chirurgical est réservé aux personnes qui ont une obésité conséquente.

Ne plus manger sous les émotions

Prendre des kilos est lié aux habitudes alimentaires et à une mauvaise hygiène de vie, mais pas seulement. Il faut également prendre en compte les émotions dans le processus de prise de poids. Une grande partie des kilos supplémentaires sont finalement des kilos émotionnels puisque le comportement d'une personne est fortement dicté par son humeur du moment.

Comprendre l'origine des kilos émotionnels

Certains spécialistes de la nutrition le disent clairement : la plupart des kilos qui sont pris, et qui ne sont pas désirés, ont pour origine une émotion négative. Il peut s'agir d'un grand stress ressenti durant une période difficile comme un conflit dans le couple, des difficultés au travail ou des examens scolaires. Mais, il peut également s'agir d'une vive colère. Pour d'autres, ce sera une mauvaise estime de soi et un besoin de compensation qui poussera à manger n'importe quoi. Mais, un état d'esprit négatif n'influe pas que sur le comportement de la personne. Il peut également agir directement sur la façon dont son organisme fonctionne et conduire à une prise de poids plus facile ainsi qu'à une santé qui se détériore.

Il est donc facile de comprendre comment s'accumulent les kilos émotionnels. Car le comportement d'une personne qui est sous le coup des émotions négatives est rarement raisonnable et sa façon de manger peut complètement changer. Une alimentation normale peut alors laisser place à un choix alimentaire déséquilibré, compulsif, qui n'a pas d'autre but que de combler un vide ou de réconforter.

Si on ajoute à cela que le corps risque de stocker davantage de gras, parce qu'il est dans un mauvais état psychologique, on obtient une combinaison de facteurs qui favorise la prise de poids et peut même mener à l'obésité.

Comment vaincre les kilos émotionnels ?

Certaines personnes ont pris de mauvaises habitudes alimentaires sans que cela n'ait vraiment de rapport avec leurs émotions. Elles mangent mal simplement parce qu'elles n'ont jamais appris à se nourrir plus sainement, ou qu'elles n'ont pas forcément la motivation pour faire autrement. Mais, pour d'autres, les kilos sont directement liés à leur état émotionnel. Or, pour comprendre l'origine de la prise de poids, il faut s'interroger sur les sensations ressenties afin de comprendre le comportement qui conduit à des kilos supplémentaires.

Analyser ses vraies sensations
La première étape, c'est de se demander si vous mangez parce qu'une sensation de faim est vraiment ressentie. Si la réponse est oui, alors les kilos en trop viennent sûrement d'une mauvaise façon de s'alimenter ou d'une mauvaise hygiène de vie. Mais, si la réponse est non, cela veut dire que vous mangez pour compenser ou pour vous occuper. Évidemment, chez une personne qui prend des kilos depuis longtemps, il est plus difficile de savoir si ce sont les émotions qui ont influencé de mauvaises habitudes alimentaires ou si ce sont ces habitudes qui ont fini par influencer les émotions. Il faut donc approfondir un peu l'analyse.

Faire le point
Il faut alors se poser d'autres questions. Grignotez-vous après une journée qui a été stressante ? Ressentez-vous de la honte ou de la tristesse après avoir succombé à une envie alimentaire ? Mangez-vous sous le coup de la colère ou pour vous récompenser d'un effort ? Si vous répondez oui à ce type de question, alors vous êtes sûrement dans le cas d'une personne qui subit des kilos émotionnels car votre humeur dicte votre façon de manger.

Parler à un spécialiste
Maintenant que vous avez fait le point, vous devez regarder votre comportement d'une façon extérieure et essayer de faire la paix avec vous-même. Pour cela, un spécialiste de la psychologie peut vous aider. Particulièrement les comportementalistes.
En effet, ils vous aideront à prendre du recul mais aussi à corriger vos comportements en redirigeant vos émotions sur autre chose que la nourriture.

Essayer des techniques de détente
Si, pour vous, manger est une histoire d'émotions négatives, alors vous allez devoir apprendre à les gérer. Un psychologue ou un psychiatre peut vous aider à déterminer l'origine de ces émotions et vous aider à y faire face. Mais, il existe également plusieurs disciplines qui peuvent vous venir en aide. La pratique du yoga ou de la sophrologie, par exemple, peut vous aider à vous détendre et à vous concentrer sur les côtés positifs de votre vie. Ne pas négliger également la pratique de la méditation, pour retrouver un état de bien-être, ainsi que les activités de détente que vous pouvez offrir à votre corps : massages, balnéothérapie, SPA, soins, etc.

Grâce à tous ces moyens, vous ressentirez moins d'émotions négatives. De plus, lorsqu'elles se présenteront, vous aurez plus de facilité à y faire face et à comprendre leurs origines, car vous en aurez pris conscience. Vous pourrez donc contrôler votre façon de vous alimenter et dire adieu aux kilos émotionnels.

Comment ne plus manger sous les émotions ?

C'est la question que beaucoup se posent et qui concerne plus les femmes que les hommes. En effet, celles-ci ont tendance à se jeter plus facilement sur la nourriture après avoir ressenti une émotion forte, comme une déception amoureuse ou un stress intense.
Le phénomène est encore plus prononcé lorsque la personne est au régime car elle est alors plus sensible à ce genre de craquage alimentaire. Pour d'autre, le problème est plus profond et correspond à un mal être psychologique ou une perte des perceptions de la faim. Chaque cas est particulier, mais il existe des solutions.

La première étape avant de se débarrasser de ce comportement alimentaire, c'est de reconnaître qu'il y a bien un problème. Bien sûr, il ne s'agit pas de se culpabiliser ou de se blâmer mais simplement de faire le point de façon objective. Si vous mangez avec compulsion, que vous vous levez la nuit pour vous servir dans le frigo, que vous vous gavez aux repas, vous devez le reconnaître et comprendre que ce n'est pas un comportement normal.

C'est le premier pas vers la guérison. En effet, avant de régler un problème, il faut déjà mettre le doigt dessus. Ce n'est pas une fatalité, vous avez un comportement alimentaire problématique d'accord, mais il existe des solutions pour vous en sortir. Une fois que vous l'aurez admis, vous pourrez intervenir.

Avant de s'attaquer aux causes du problème, il faut d'abord cerner la situation. Si vous mangez simplement sur le coup de l'émotion, la colère ou la tristesse, mais que cela a une incidence sur votre poids, c'est que vous êtes sans doute plus sensible que d'autres personnes et que cela se traduit par une compensation alimentaire.

Manger sous les émotions

Pour régler le problème, il va falloir travailler sur vous-même en apprenant à gérer vos émotions, à les accepter. Pour cela, il peut être intéressant de consulter un psychiatre, un hypnothérapeute et de pratiquer la sophrologie. Vous devez vous recentrez sur vous-même pour comprendre vos émotions et les laisser sortir sans avoir à vous jeter sur la nourriture. Il peut aussi être nécessaire de déprogrammer votre cerveau des automatismes qui vous poussent à associer la nourriture avec un réconfort.

Hyperphagie durant un repas

Ce type de comportement est un peu différent et se traduit par une consommation excessive d'aliments pendant les repas. Cela peut provenir d'un problème de perception. Vous pouvez ressentir une faim inhabituelle qui vous pousse à manger plus que de besoin. Ou vous pouvez ne plus avoir de sensation de satiété, ce qui vous empêche de vous arrêtez de manger quand il faudrait.

Ce phénomène peut être provoqué par la prise de médicaments mais aussi par la dépression ou un stress. Le corps n'émet alors plus les bons signaux ou vous n'arrivez plus à les percevoir. Sans vous en rendre compte, vous mangez alors beaucoup trop. Dans un cas comme celui-ci, il faut consulter un spécialiste qui vous aidera à cerner l'origine du problème et à le régler. Bien souvent, il s'agira d'entreprendre une thérapie comportementale pour gérer le stress ou une psychothérapie pour vaincre la dépression.

Il existe également un autre cas, celui d'une personne qui, ayant enchaîné les régimes, ne sait plus identifier les signes de la faim et de la satiété. Il faut alors réapprendre à vivre en phase avec son organisme, à l'écouter pour savoir à quel moment manger et à quel moment s'arrêter.

Hyperphagie hors des repas

Il existe plusieurs comportements d'hyperphagie hors des repas. La phagomanie en est un. Il se caractérise par le besoin de manger entre les repas, d'avoir toujours de quoi manger à portée de main. Le night-eating en est un autre et se caractérise par une envie irrépressible de se lever la nuit pour dévaliser le frigo. Ce genre de crise peut même être oublié au réveil.

Là encore, un spécialiste pourra vous aider à cerner l'origine de ce phénomène. Dans certains cas, le suivi d'un régime alimentaire trop drastique peut être la cause. Il suffit alors d'appliquer une alimentation plus raisonnée. Dans d'autres cas, c'est la répétition de régimes qui a mené à un comportement alimentaire chaotique. Il faudra donc réapprendre à manger correctement. Un nutritionniste pourra aider à y parvenir.

Mais, il peut également s'agir d'un problème plus profond comme une perte d'estime de soi, de confiance ou une insatisfaction envers son propre corps. Dans cette situation, une thérapie comportementale sera plus apte à remettre la personne dans le droit chemin, à lui redonner confiance. Grâce à cela, elle arrêtera de se faire du mal par le gavage de son propre corps.

Troubles alimentaires : Anorexie

L'anorexie mentale est une maladie qui touche en majorité les femmes au stade de l'adolescence. Mais il existe également quelques cas de ce trouble alimentaire chez les adultes, et ce type de cas est souvent encore plus grave. Difficiles à déceler au début, les symptômes finissent par s'amplifier jusqu'à mettre en danger la santé de la personne touchée. Les femmes qui se mettent au régime doivent donc être particulièrement vigilantes, tout comme leur entourage, pour déceler un éventuel début d'anorexie.

Comment devient-on anorexique ?

L'anorexie chez l'adulte prend souvent sa source dans un événement traumatisant ou stressant de la vie de tous les jours. Cela peut être un événement négatif comme la perte d'une personne proche ou d'un emploi mais aussi des événements plus positifs bien que marquant comme la mise au monde d'un enfant ou un récent mariage.

Mais les causes de l'anorexie peuvent également avoir comme racine un traumatisme vécu pendant l'enfance, comme une agression ou un abus sexuel. Ce choc ressenti dans le passé peut alors rester enfoui et finir par resurgir pendant la vie adulte.
Il est à note que l'adulte qui développe une anorexie a souvent subi des périodes anorexiques très courtes ou qui sont passées inaperçues dans son passé.

a personne va alors développer des symptômes très classiques de l'anorexie mais qui peuvent tout d'abord passer pour une envie de maigrir accompagnée d'un régime. Pourtant, à mesure que le temps passe, les symptômes sont plus visibles. La personne peut, par exemple, refuser d'accepter qu'elle est déjà assez maigre alors que son état est flagrant. Elle peut aussi présenter une phobie envers l'alimentation et refuser totalement de manger.

Angeline anorexie

Les risques de l'anorexie

L'anorexie a de nombreux symptômes qui peuvent être très graves. Premièrement, le système hormonal peut être fortement perturbé et, chez la femme, le cycle des règles peut-être totalement stoppé. La patiente peut également présenter une hypothermie durable souvent caractérisée par une sensation de froid permanente.

Chez l'enfant, certains symptômes sont déjà graves, mais lorsqu'ils touchent un adulte cela peut atteindre un niveau encore supérieur. C'est ainsi qu'un adulte touché par l'anorexie peut développer une sérieuse fatigue cardiaque ainsi que des chutes de tension qui sont très difficiles à maîtriser pour retrouver une stabilité.
Il faut également savoir que le taux de rétablissement des malades anoréxiques est très bas. Les chiffres font peur : moins de 40% des personnes touchées réussissent à se sortir de ce trouble comportemental.

La différence entre un régime et une anorexie

Il faut donc rester vigilant car, même si vous commencez un régime en vous persuadant que c'est pour votre ligne, il peut, quelque fois, y avoir un traumatisme sous-jacent pouvant mener à un comportement pathologique. Voici donc quelques pistes pour y voir un peu plus clair et différencier un régime normal et un début d'anorexie.

  1. Premièrement, un régime est souvent fait sans se cacher, même si certaines personnes préfèrent rester discrètes sur le sujet. Le malade anorexique, lui, peut tenter de dissimuler à tout prix son « régime ».
  2. Un régime normal possède un objectif précis et logique. Le régime de l'anorexique, lui, sera difficile à justifier et la personne mettra en avant des raisons obscures.
  3. Une personne qui désire mincir va avoir un poids ou une physionomie comme objectif à atteindre. Un anorexique voudra juste maigrir, sans s'arrêter.
  4. Un régime normal va comporter certains « repas bonus », des petits écarts et la personne va seulement se concentrer sur son alimentation.
    Chez un anorexique, le comportement sera plus obsessionnel, sans aucune faille et la patiente cherchera tous les moyens pour maigrir et perdre des calories quitte à utiliser n'importe quels produits.
  5. Une femme au régime boira une quantité d'eau normale, ou légèrement plus qu'à l'ordinaire pour « éliminer ». L'anorexique, elle, peut développer un comportement potomane et boire plus de 3 litres d'eau par jour.
  6. Au régime, la personne va conserver un mode de vie peu perturbé. Une personne malade va construire toute sa vie autours de son régime. Quitte à se couper du monde et à tout minuter précisément.
  7. Une personne normale va conserver une part de gourmandise et aura du plaisir à s'alimenter alors qu'une personne dont le comportement alimentaire est déficient va visiblement avoir du mal à manger et aura des réactions négatives.
  8. Les activités physiques d'une personne au régime seront normales ou modérées, et elle aura sans doute une petite baisse de forme dûe à une alimentation plus légère. Une personne anorexique, au contraire, aura tendance à être hyperactive et à pratiquer des exercices physiques en s'épuisant abusivement.

Une personne qui présente plusieurs de ces signes alarmants peut présenter un comportement anorexique et son entourage doit donc rester vigilant quant à l'évolution de la situation. Quoi qu'il en soit, un régime doit rester un changement des habitudes alimentaires dans un objectif sain sans devenir une obsession.

Disputes conjugales et poids

Pour garder la ligne ou retrouver une silhouette fine, on sait qu'il vaut mieux surveiller son alimentation et pratiquer une activité physique régulière. Il faut également conserver une bonne hygiène de vie en respectant la période du sommeil et en évitant de consommer trop d'alcool. Mais, ce qu'on ne savait pas, c'est que l'ambiance au sein du couple peut également avoir un impact important. Les disputes entre deux partenaires auraient une influence sur la prise de poids ! C'est en tout cas ce qui ressort d'une étude menée aux États-Unis.

L'étude sur les disputes conjugales

Au cours de cette étude, 43 couples mariés depuis un minimum de 3 ans, et présentant un bon état de santé, ont été étudiés. On leur a tout d'abord soumis un questionnaire pour déterminer le niveau de satisfaction dans leur couple et savoir s'ils avaient déjà été victimes de dépression ou de troubles de l'humeur.

Suite à ce questionnaire, les chercheurs ont distribué un repas riche en graisses, correspondant à ce qui pourrait être servi dans un fast-food. Après le repas, les candidats ont été examinés toutes les 20 minutes pour déterminer la quantité de calories brûlées par leur organisme. Ce à quoi s'est ajouté des prélèvements sanguins afin de contrôler leur taux d'insuline. L'insuline est une hormone qui régule l'absorption du glucose sanguin mais aussi des graisses.

Les chercheurs ont également demandé aux couples de profiter de la période entre chaque prélèvement pour essayer de régler les problèmes conjugaux qu'ils pouvaient rencontrer au quotidien. Leurs conversations ont été enregistrées et décortiquées pour repérer les couples qui démontraient une certaine hostilité dans leurs paroles.

Les résultats de l'étude

À la suite de tous les prélèvements, ponctués de discussions plus ou moins hostiles dans les couples, les résultats ont été mis à plat. Et selon eux, il semble que les partenaires qui ont rencontré un conflit, et qui avaient des antécédents de troubles de l'humeur ou de dépression, ont brûlé 31 calories de moins chaque heure par rapport aux autres candidats. Les chercheurs ont également remarqué que ces mêmes partenaires avaient un taux d'insuline plus élevé 2 heures après le repas.

L'analyse des résultats

L'étude semble démontrer que la santé psychologique d'un individu peut réellement affecter ses paramètres physiques. En effet, les candidats qui ont l'habitude de se disputer avec leur partenaire et qui ont des antécédents dépressifs verraient leur métabolisme se ralentir et stocker plus facilement les graisses. L'impact psychologique d'une dispute serait très important pour des personnes qui voient leur partenaire comme leur principale source de soutien.

Concrètement, chez ces candidats, l'augmentation trop importante du taux d'insuline pendant les 2 heures suivant le repas pourrait conduire à un stockage de 12 % de graisse supplémentaire. Conjuguées au ralentissement de leur métabolisme, les données montrent que ces couples pourraient prendre environ 5 kilos de plus par an.
Cela semble donc indiquer que le mal-être au sein d'un couple fragile psychologiquement pourrait participer à la prise de poids, voire favoriser l'obésité et cela rien qu'en prenant en compte l'impact sur les paramètres physiques. On peut imaginer que si les partenaires du couple ont, en plus, tendance à se rassurer en mangeant une nourriture trop riche, l'effet peut être décuplé.

Quelles applications pour la vie de tous les jours ?

L'étude démontre l'impact du stress sur l'organisme. Or, ce stress peut provenir des disputes conjugales mais aussi de bien d'autres sources. Pour éviter de mettre l'organisme dans un état favorable à la prise de poids, il faudrait donc apprendre à se détendre dans la vie de tous les jours. Le stress est un phénomène naturel, qui peut même être bénéfique, mais dans nos sociétés modernes, les individus peuvent y être soumis de façon anormalement intense et sur de longues périodes. En effet, le travail, la pression sociale et donc les disputes conjugales peuvent facilement provoquer des tensions trop importantes.

Pour y remédier, il existe toutes sortes de solutions. Si la recherche d'un environnement professionnel sain, et d'une relation de couple peu orageuse, est évidemment le premier facteur de prévention, cela est rarement aussi simple. Il faut alors se tourner vers des spécialistes de la psychologie mais aussi des activités de détente comme la méditation et le yoga. La pratique d'un sport permet également de relâcher les tensions. Le couple peut aussi être accompagné au niveau psychologique afin de régler des tensions sans disputes trop violentes.

Ainsi, il sera plus facile d'éviter un stress inutile qui peut mener à une prise de poids car les situations seront moins problématiques et mèneront à quelque chose de positif au lieu d'alimenter le mal-être.

Maigrir grâce à l'hypnose ?

Cela en étonnera plus d'une, mais grâce à l'hypnose il est réellement possible de perdre du poids. Apparentée à la méditation, l'hypnose permet d'atteindre un état de détente suffisant pour s'adresser directement au subconscient et de reprogrammer certains automatismes. Dans cet état, la patiente est débarrassée du stress quotidien et de ses tracas, elle devient plus sensible au traitement psychologique du thérapeute.

Grâce à cela, il est possible d'aider les personnes qui sont en souffrance face à leur poids en trop. A terme, elles peuvent espérer une perte de poids durable. Mais attention, halte aux idées reçues, l'hypnose n'ordonne pas au corps de mincir, elle s'adresse à l'esprit de la patiente et modifie ses automatismes.

L'objectif de l'hypnose

Le but d'une séance d'hypnose est de contourner les barrières que forme notre conscience afin de pouvoir communiquer avec le subconscient de la patiente. Lorsque ce but est atteint, le thérapeute s'emploie à modifier le comportement de la patiente face à son alimentation ou de rediriger l'image négative qu'elle a de son corps vers quelque chose de plus positif.

Pour prendre un exemple concret, une patiente qui aura été privée de sucreries durant son enfance aura peut-être associé cet aliment à une récompense ou à une compensation lorsqu'elle se sent mal. Ce mécanisme mental la pousse alors à consommer ces sucreries dans les situations difficiles ou en cas de stress, et cela sans pouvoir se retenir. Grâce à l'hypnose, la perception qu'a la patiente des sucreries peut être changée et, plutôt que d'associer les sucreries à une récompense, c'est le fait de ne pas en manger qui sera associé à quelque chose de positif.

L'hypnose permet donc de changer des automatismes qui se sont installés de façon inconsciente. Ces automatismes, une fois modifiés, se déclencheront également de façon inconsciente. La patiente, face à une situation où elle serait amenée à trop manger, n'aura plus le même comportement. Cette même technique peut être utilisée pour travailler sur l'image que la patiente a d'elle-même. L'objectif de la séance est de modifier les perceptions et les comportements, ce qui peut amener à mieux s'accepter et donc à se sentir mieux dans son corps.

Comment se déroule une séance d'hypnose ?

Chaque thérapeute possède sa propre approche pour amener la patiente dans un état d'hypnose. La plupart du temps, il commence par quelques tests et plusieurs entrevues, pour déterminer si la patiente est réactive à l'hypnose mais aussi pour définir l'état psychologique de celle-ci. Il pourra ainsi déterminer l'angle de travail pour modifier les comportements de la patiente.

Le thérapeute est une personne qui va mettre en confiance sa patiente, lui parler doucement, avec un ton monocorde, pour l'amener doucement à un état proche de l'endormissement. C'est à ce moment précis, lorsque l'esprit se libère de ses barrières, que la patiente lâche prise. Et c'est aussi à ce moment que le thérapeute peut commencer à travailler sur le comportement de celle-ci.

Il va alors poser des questions et aider la personne à prendre conscience de sa façon de réagir. Il va également la faire visualiser des moments précis, souvent positifs, afin de les associer à un comportement défini. Avec le temps, ces pratiques permettront de développer de nouveaux automatismes qui finiront par prendre le pas sur ceux qui posaient problème.

A qui s'adresse l'hypnose ?

En principe, l'hypnose peut s'adresser à n'importe qui. En pratique, c'est plus compliqué. Certaines personnes sont très réceptives à l'hypnose, d'autres ont plus de difficultés à lâcher prise. C'est le cas des femmes qui ont beaucoup de responsabilités et dont l'esprit est trop accaparé. De même, pour que la thérapie fonctionne, il faut être prête à changer. Or, certaines femmes ne sont pas véritablement décidées à changer leur mode d'alimentation. De ce fait, il devient difficile de modifier leur comportement.

L'hypnose s'adresse donc plutôt à des personnes qui possèdent un minimum de motivation et qui pourront lâcher prise pour la séance. A savoir que l'hypnose peut aussi être un moyen de soigner des cas de troubles alimentaires graves comme la boulimie. Mais lorsque ces comportement sont profondément ancrés dans l'esprit des patients, la thérapie peut ne pas suffire.

Quelle est l'efficacité d'un traitement par l'hypnose ?

Comme l'hypnose s'attaque à la source du problème, à savoir le rapport de la patiente avec la nourriture, il est potentiellement possible de faire maigrir celle-ci autant que nécessaire. Que ce soit pour quelques kilos, ou pour quelques dizaines. Cependant, les thérapeutes estiment généralement que le traitement par hypnose soigne durablement 25% des cas. Il y a alors perte de poids et stabilisation sans effet yo-yo. La patiente est débarrassée de ses comportements alimentaires négatifs.

Dans 25% des cas, la personne traitée perd du poids mais plus difficilement et gère plus ou moins bien son comportement alimentaire. Cette difficulté peut provenir de l'influence permanente de l'entourage mais aussi des médias qui nous bombardent constamment d'images associées à la consommation. Pour ces personnes, il est plus difficile de lutter.

Dans les autres cas, la thérapie n'aboutit malheureusement pas à une perte de poids durable. La patiente peut perdre du poids dans les premiers temps, mais uniquement de façon légère, et elle finit alors pas reprendre ses kilos.

Combien coûte l'hypnose ?

Le budget consacré à un programme complet de thérapie par l'hypnose varie généralement suivant la gravité du problème à surmonter. Une personne qui n'a que 4 à 5 kilos à perdre pourra sans doute se contenter d'une dizaine de séances. Pour d'autres, il faudra compter plus. Sachant qu'une séance vous coûtera entre 50 et 100 euros et que cette discipline n'est pas remboursée par la sécurité sociale, il faudra payer de votre poche. Il existe tout de même certaines mutuelles qui acceptent de rembourser une partie du coût des séances. N'hésitez pas à vous renseigner.

Certains thérapeutes proposent une tarification forfaitaire plutôt qu'un prix à la séance. A vous de voir ce qui est le plus avantageux. Lors des premières séances, l'hypnotiseur pourra sans doute vous renseigner sur le nombre de séances à prévoir pour régler votre problème.

Les critiques favorisent l'obésité

« Tu n'aurais pas un peu grossi ? », « Tu devrais envisager un régime », voilà le genre de remarques, qui, même si elles peuvent avoir un but bienveillant, auraient un impact négatif sur la prise de poids. Ce sont des remarques qui semblent anodines mais qui provoquent une culpabilisation et une humiliation.

Selon une étude récente, elles augmenteraient le risque que la personne devienne obèse. Or, ce genre de remarque est courant et fait partie de la discrimination générale dont sont victimes les personnes en surpoids. Ce serait l'un des facteurs aggravant de l'épidémie d'obésité mondiale.

Humeur régime

L'étude sur les critiques

Menée sur 3000 candidats d'un âge de 50 ans ou plus, cette étude de l'University College de Londres a étudié les données de poids de ces participants, à 4 ans d'intervalle. Après ces 4 ans, les chercheurs ont posé des questions aux candidats pour savoir si, durant cette période, ils avaient subi une discrimination vis-à-vis de leur poids. Cela pouvait être des remarques, un comportement différent à leur égard, voire des insultes et des menaces.

5 % des candidats ont avoué avoir ressenti ce genre de discriminations. Dans le groupe des 3000 participants, les personnes présentant un poids normal ne sont que 1 % à avoir remarqué des discriminations. Alors que ceux qui ont le plus de surpoids sont 36 % dans ce cas.

Une petite prise de poids

Le résultat des mesures de masse, au bout de 4 ans, montre que les personnes ayant été culpabilisées à propos de leur poids ont pris, en moyenne, 0,95 kilo supplémentaire alors que, pour les autres, la moyenne est une perte de 0,70 kilo.

Selon les chercheurs, ces données montrent bien que confronter brutalement les gens à leur surpoids est contre-productif. Ils préconisent même de ne plus utiliser le mot « gros » mais plutôt « surpoids » ou « obèse ». En effet, la discrimination devrait être stoppée puisqu'elle ne favorise pas une perte de poids, bien au contraire, elle augmente le risque d'une prise de poids.

Ils appellent donc à une prise de conscience collective sur la culpabilisation constante dont sont victimes les personnes en surpoids. Ceci afin que chacun puisse adapter son comportement et réduire l'impact de la discrimination sur les personnes en surpoids.

Un phénomène de compensation

L'étude démontre que sous le coup de l'humiliation et du stress, provoqués par les remarques, les personnes en surpoids ont tendance à se tourner vers la consommation d'aliments très caloriques. C'est une sorte de compensation rassurante. Malheureusement, cette compensation ne ferait qu'aggraver le problème. De plus, humiliée, cette personne aurait du mal à envisager une activité sportive, de peur de subir des moqueries.

Selon les chercheurs, la discrimination fait partie du problème de l'obésité et ne présente en rien une solution. Il semble que même les médecins fassent subir ce genre de discrimination puisque certains candidats ont rapporté avoir subi leurs remarques. Pourtant, ce n'est pas ce genre d'aide qui devrait être prodigué. La solution devrait plutôt passer par un soutien et un traitement, non par des critiques et une humiliation.

Plus mince, forcément plus heureux ?

Faire un régime n'est pas une mince affaire ! Une étude récente confirme qu'une perte de poids importante, résultant d'une restriction calorique, peut avoir un impact sur le moral. Il serait donc d'une grande importance de proposer un suivi psychologique aux personnes confrontées à ce genre d'épreuve. Cet aspect souvent négligé est pointé par les chercheurs afin qu'il soit désormais mieux pris en compte.

Une étude sur l'humeur

Perdre des kilos quand on est en surpoids, cela peut sembler une excellente idée. Et du côté de la santé, c'est bien le cas. Pourtant, un aspect rarement abordé dans ce genre de situation, c'est la santé psychologique. Car un régime peut avoir des conséquences autres que physiques, il peut aussi avoir un impact sur la psyché.

Une étude de l'University College de Londres s'est penchée sur la question et a révélé un risque accru d'humeur dépressive à la suite d'un régime pour perdre du poids. Près de 2000 candidats ont participé à cette étude, tous âgés de 50 ans ou plus, et tous avec un surpoids. Cependant, aucun de ces individus ne présentait d'état dépressif.

Menée sur 4 ans, cette étude a divisé les candidats en 3 groupes. Le premier groupe était composé des participants ayant perdu plus de 5 % de leur masse corporelle durant la période de l'étude. Le deuxième groupe était composé de ceux qui ont pris 5 % de leur masse corporelle ou plus et le troisième groupe était composé de ceux dont le poids n'a pas bougé.

Le premier groupe est évidemment celui qui nous intéresse. Il représente 14 % des candidats de l'étude. La moyenne du poids perdu était de 6,8 kilos.

Les chercheurs ont comparé l'état psychologique de ce groupe à celui des deux autres. Résultat, il y avait une plus forte proportion de personnes déprimées dans le premier groupe que dans les deux autres. D'après les scientifiques, l'étude démontre que les personnes perdant du poids ont un risque supérieur de développer une humeur dépressive. Ce risque s'élève de 52 % dans leur cas.

Un avertissement à prendre en compte

Évidemment, cela ne veut pas dire qu'une perte de poids doit être évitée. Dans leur étude, les chercheurs l'ont d'ailleurs démontré, la perte de poids permet de diminuer les risque de maladies cardio-vasculaire. Cela présent donc des bienfaits qu'il ne faut pas négliger. Mais, les chercheurs nous avertissent cependant sur le danger que représente une perte de poids pour la santé mentale. Ils suggèrent donc un accompagnement psychologique pour éviter que les personnes n'entrent dans un état dépressif.

L'origine de cet état est à chercher du côté du changement d'image que les candidats ont d'eux-mêmes. Leur corps peut se métamorphoser sans qu'ils y soient préparés et cela peut être dur à accepter. De plus, on sait qu'un régime est une période de frustration qui demande beaucoup de volonté. Il est difficile pour une personne en surpoids de ne pas craquer. La pression psychologique, durant cette période, est considérable. Elle doit être prise en compte car elle peut avoir des conséquences.

Les hommes préfèrent-ils les rondes ?

Dans un monde où les canons de la beauté sont axées sur la finesse, 40% des femmes dépassent la taille 42. Ce chiffre s'élève même à 50% lorsqu'il s'agit de femmes de plus de 40 ans. 50% des femmes devraient-elles alors désespérer ? Pas forcément, car environ 4 hommes sur 10 avouent préférer les femmes dont les formes sont opulentes. Ces hommes trouvent les rondeurs sensuelles et rassurantes. Voyons les explications.

Les rondes rassurent !

La femme ronde c'est tout d'abord la mère, cette femme rassurante qui sait être aux petits soins et qui sait accueillir son homme à la maison. C'est pourquoi certains hommes sont attirés par les femmes opulentes qui sont comme une promesse de douceur, de générosité et qui sauront les rassurer dans les pires moments.

Cette affirmation est d'ailleurs étayée par des chercheurs anglais qui ont soumis un groupe d'hommes volontaires à des situations où la pression a élevé leur niveau de stress. Puis, les chercheurs ont comparé les préférences des hommes stressés en matière de femmes par rapport à un autre groupe d'hommes qui n'avaient pas subi de pression.

Étonnamment, les hommes ayant subi le stress semblaient plus attirés par des femmes pulpeuses alors qu'ils ne l'auraient peut-être pas été avant d'avoir été soumis à des pressions stressantes. Cela montre donc que la société n'est pas la seule à définir les canons de la beauté et à imprimer un idéal féminin dans l'esprit des hommes. En effet, un facteur environnemental pourrait également avoir un impact fort sur la perception que les hommes ont des femmes qu'ils rencontrent. Un homme ayant une vie stressante avec de nombreuses responsabilités pourrait donc préférer partager sa vie avec une femme ayant beaucoup de formes. La chaleur qui émane d'une femme ronde saura alors l'apaiser et le rassurer.

Les rondes sont plus joviales

Les femmes pleines de rondeur sont aussi considérées comme des personnes pétillantes et pleines de vie. Même si ce n'est pas une généralité, cette jovialité est un atout qui peut attirer les hommes qui préféreront cette attitude à celle d'une femme grincheuse ou froide. En effet, inconsciemment, l'homme aura l'impression qu'avec une femme opulente, il ne s'ennuiera jamais et que cette femme sera toujours de bonne humeur et donc que la vie avec elle sera plus rose.

Ce caractère joyeux est comme une promesse festive et une invitation à des moments de bonheur. De plus, cela peut aussi amener à penser qu'une femme opulente saura mieux arrondir les angles en cas de dispute et donc que les coups durs du couple seront moins difficiles à dépasser.

Les rondes attisent les fantasmes

Une femme ronde cela veut aussi souvent dire un décolleté généreux, des fesses rebondies et des hanches sensuelles. Des formes donc, qui sont une invitation aux caresses et qui ne peuvent qu'attirer les mains des hommes. Ces formes font l'objet de fantasme et sont chargées de sensualité.
D'ailleurs, nombreux sont les hommes à dire qu'ils préfèrent avoir les mains pleines que de se cogner aux formes anguleuses d'une femme trop maigre. Ils ont la sensation qu'une vraie femme est une femme ronde et ils se sentent plus à l'aise en se serrant contre une femme aux formes moelleuses.

Bien sûr, devant la pression sociale, certains hommes assurent aimer les femmes fines et ne se gênent pas pour les reluquer, comme pour le prouver, alors qu'en réalité ils préfèrent les femmes rondes. Ils sont donc plus enclins à briguer les femmes minces alors qu'en secret ils préféreraient rentrer chez eux avec une femme qui a beaucoup plus de formes.

Il faut également savoir que les femmes rondes ont la réputation d'avoir une libido exacerbée ou en tout cas plus libérée. Cette réputation, même si elle est exagérée par les hommes, peut aussi être un atout pour ces femmes puisque cela attisera le désir des hommes qui gravitent autour d'elles. De plus, cette réputation n'est pas totalement fausse puisque scientifiquement, les femmes plus rondes, ayant un tissu adipeux plus important, pourraient produire plus d'hormones, dont la testostérone, qui augmenterait la libido. Une femme opulente serait donc une promesse de plus de sensualité et d'un appétit sexuel plus important. Ce qui ne laisserait pas les hommes indifférents.

Ne plus se complexer !

Avoir des formes ne doit donc plus être un frein à votre sensualité et à votre confiance en vous. De nombreux hommes aiment les rondes même si certains n'osent pas se l'avouer. Si vous avez des formes vous avez donc toutes vos chances de rencontrer un homme qui vous aimera telle que vous êtes.

Reste à savoir qu'un des éléments clés pour attirer les hommes est l'assurance. Il faut donc arrêter de se complexer et mettre en avant ses atouts qui peuvent être autant physiques que sociaux. Vous pouvez, par exemple, vous habiller de façon à mettre en avant une poitrine généreuse ou des hanches sensuelles. Et, débarrassée de vos complexes, vous pouvez également vous assumer afin de faire ressortir votre vrai caractère, sans aucun frein à votre jovialité ou à votre sensualité.
Les hommes qui vous croiseront sauront alors reconnaître la beauté de vos courbes, leur côté rassurant, et les facettes attirantes de votre personnalité qui leur promettront des moments de joie mais aussi une vie sexuelle généreuse.

Ne doutez donc plus de vous et ne vous laissez donc plus avoir par les dictats de la société. Certains hommes n'aiment peut-être pas les rondes mais ce n'est pas le cas de tous et bien que certains affirment le contraire, ils ne seront pas indifférents à votre charme.

Apprendre à aimer son corps

De nombreuses personnes ont un rapport conflictuel avec leur corps. C'est d'ailleurs le cas pour la majorité des femmes. La plupart se trouvent des défauts, n'aiment pas leur ventre, leurs fesses ou même leur silhouette en général. Cette relation douloureuse et complexe influe sur la vie de ces personnes et peut devenir difficile au quotidien. C'est d'ailleurs le phénomène qui rend les régimes si populaires. Cependant, avant de penser à changer, il est important d'apprendre à aimer son corps pour se sentir mieux.

Pourquoi on déteste son corps ?

Il existe de nombreuses raisons qui peuvent pousser à jeter un œil négatif sur son propre physique. La première est sans doute le regard et l'attention que les parents ont porté à leur enfant. Si celui-ci a été mis en valeur, complimenté et bien entouré, il a de plus fortes chances de trouver son corps satisfaisant et d'avoir une plus grande confiance en lui.

Au contraire, si l'enfant a subi un rejet, qu'il a été dénigré par ses parents ou que ces derniers ont projeté leurs propres angoisses sur lui, il est possible qu'en grandissant il ne se supporte pas lui-même. C'est un phénomène qui peut, d'ailleurs, être exacerbé par les moqueries de son entourage, comme à l'école. Un enfant moqué par ses camarades de classe parce qu'il possède un nez proéminent, une bouche charnue, ou autre détail remarquable, aura tendance à se focaliser sur ce qu'il considérera plus tard comme un défaut physique.

Enfin, la haine qu'on peut porter à son corps est aussi liée à l'idéal qu'on se fait d'un physique parfait. Or, cet idéal se construit non seulement pendant l'enfance mais aussi à cause des images projetées par la société, qui définit ses propres canons de beauté. Les magazines, les publicités à la télé, tout concourt à mettre en avant des personnes minces, au visage symétrique, sans aucune ride, sans aucun défaut apparent, alors que la plupart des images sont retouchées. Pourtant, notre esprit ne fait pas la différence et cette image s'imprime. Il est assez normal, ensuite, de vouloir faire un régime pour ressembler à cet idéal de beauté ou même de passer par la chirurgie esthétique.

Aimer son corps

Pourtant, cet idéal est un leurre, tout comme l'image négative qu'on peut avoir de soi à cause d'une enfance un peu malheureuse. C'est une impression et non une réalité.

Comment apprendre à aimer son corps ?

Voici plusieurs conseils pour vous accepter et avoir de votre corps une image positive.

Ne plus se laisser dicter son idéal
Les canons de beauté que nous impose la société ne s'appuient que sur des images retouchées qu'il ne faut pas prendre comme exemple. Il faut rester conscient que les corps parfaits exhibés dans les magazines sont irréels et inaccessibles afin de conserver un idéal plus proche de la réalité. Ainsi, il est plus facile de s'accepter et il est possible de devenir plus confiant et plus rayonnant, et donc finalement plus beau.

Ne plus focaliser
Un corps se définit comme un ensemble et non comme une somme de détails. Il faut arrêter de focaliser sur un défaut particulier et se voir de façon plus générale. C'est comme cela que les autres nous perçoivent. De plus, plutôt que de se concentrer sur ce que l'on considère comme des défauts, mieux vaut se satisfaire de ce qui nous plaît chez nous.

Le bonheur ce n'est pas la minceur
Trop souvent, il est facile de se persuader, qu'avec quelques kilos en moins, la vie serait bien meilleure. Pourtant, ce n'est pas 3 ou 4 kilos perdus qui peuvent tout changer. La personne mince n'est pas forcément plus heureuse qu'une autre. Inutile donc de fantasmer sur la perte de kilos, mieux vaut s'accepter et être bien dans sa tête plutôt que de se torturer en montant tous les jours sur la balance.

Manger mieux
Apprendre à aimer son corps, c'est commencer par le respecter. Cela ne passe pas par des régimes draconiens ponctuels qui finissent par dérégler l'organisme et apportent des kilos supplémentaires. Non, cela passe en réalité par une alimentation saine et équilibrée, au quotidien. Il faut savoir donner à son corps ce dont il a besoin sans l'empoisonner.

Prendre soin de soi
Il faut se réconcilier avec son corps et le chouchouter. S'accorder des moments de relaxation, des soins, un bain moussant, simplement parce qu'en faisant la paix avec son corps, on finit par mieux l'accepter et par regagner de l'estime de soi. Il ne faut pas oublier que ce corps, c'est nous, ce n'est pas une carapace par-dessus une identité. En prenant soin de son corps, c'est à nous que nous faisons plaisir et c'est un acte très positif qui peut beaucoup influencer notre propre vie.

A propos de l'Auteur

Stephen, coach sportif, diététicien, pratiquant de musculation depuis 28 années, et créateur du site.

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